Golly ou l'automate cellulaire

 From:  Bard (BFM)
268.15 In reply to 268.14 
Comme j'aime ce qui est VRAI, & déteste les jésuitiques amalgames calottins, j'ai fait une petite recherche incomplète, pour étoffer mon propos sur les "COUKÉSHI".

KOKESHI こけし est un mot relativement récent qui n'a pas d'écriture KANJI (Caractère Sino-Japonais; de Kan = CHine + Ji = Lettre, mot, caractère), mais seulement & uniquement en KANA ou GANA, écriture syllabique créée entre les 9e & fin 12e siècle (hiragana + katakana).
Kokeshi [cou-ké-shi] signifie littéralement "Corps-bois (こけ + し)", sous-entendu figurine "tronc=sans-bras", "Buste-en-bois".

Nous constatons que le mot 'Kokeshi' n'est pas antique, ni d'un moyen-âge japonais; périodes durant lesquelles les gens du peuple, tuaient leurs enfants dès leur naissance pour ne pas crever eux-mêmes de faim; des Crimes perpétrer par tous les pauvres de la planète, réduits à l'état de macaques par les sectes de baratineurs au pouvoir (Les Taxeurs & Prédateurs qui pètent dans leurs Palais, Villas & Cathédrales, & ne s'intéressent qu'à leurs fèces, ou fesses).

Je ne parviens pas à trouver le nom exact japonais, des très anciennes poupées destinées à la commémoration des enfants assassinés par leurs parents; cherchant une rédemption à leurs crimes abominables. Les livres accessibles, sur les anciens Kanji Japonais (& même les premiers Kanas) sont rares, & donc ce qui nous parvient vulgairement, n'est que très schématique lorsqu'on ne se consacre pas à l'étude de cette langue.

En tout cas; les jeunes Kokeshi (buste-bois), & les autres poupées médiévales évitant la folie ou la démence des parents assassins, n'ont apparemment rien à voir entre elles. La kokeshi est un art artisanal joyeux, récent de quelques siècles, & spécifique à une région du Japon. Les autres Poupées (à mon avis faites de chiffons) assez morbides, tristes & funèbres, sont d'inévitables placébos traditionnels, destinés à soigner une culpabilité infanticide (on retrouve encore les traces de ces bavoirs & chiffons rédempteurs sur les statues dans les cimetières japonais). Les Japonais ne se vantent jamais de ces passages peu reluisant de leur histoire; mais ce sont des meurtres que tous les insectes humains ont commis, juste pour survivre quelques années de plus, dans la honte, couverts de boue & de dégoût.

KOKE (こけ) est aussi la folie, sottise, faire l'imbécile ou le pitre; un bouffon; à mon humble avis, 'MAROTTE' est l'exact équivalent; de MAR+OTTE = CHeval-Support-bois (comme "chevalet", instrument de torture, puis support pour peintre torturé). Une MAROTTE, pièce haute & ronde d'un sceptre royal, est devenue un buste en carton peint pour les perruques; un accessoire en tête de femme, pour les modistes & les coiffeurs. Puis "Marotte" deviendra une "Poupée", & ensuite, par idiotie & amalgame de pas mal d'idiotistes, "une marionnette dingue, difforme, qu'on agite désespérément".

NINGHIO 人形 [ning'-gä-ho], 3 syllabes, (le son 'O' est un [O dans l'A], donc proche d'un 'A court' intégrant un léger 'O' en sortie); désigne une petite statue ou marionnette japonaise; une poupée japonaise, ou encore une sirène.
Ce terme ne s'applique pas à 'kokeshi' qui n'est pas défini comme statue ou marionnette à figure humaine, mais comme "buste-bois" symbole gai & joyeux d'une déclaration d'affection, d'amour ou d'amitié sincère; devenue aujourd'hui un objet souvenir du Japon.

Je devrais aussi expliciter le mot 'POUPÉE' qui n'est pas ce qu'il paraît être, puisque c'est un 'PAQUET de lin peigné & tourné', que l'on retrouve dans ÉTOUPE & aussi la POUPE (figure ou étrave d'un navire qui effiloche ou peigne les flots).

À méditer avant toute création 3D avec MoI [mo-aï].

Bd. F.March
Gallaïc Arts & LLettres Investigation Effective.